La conjoncture actuelle a un impact direct sur les organismes communautaires. Dans le contexte, faut-il pour suivre la campagne « Je tiens à ma communauté>je soutiens le communautaire » et continuer de revendiquer un rehaussement annuel de 225 millions de dollars et un meilleur PSOC? La réponse est claire : OUI !
Il y a deux ans et demi, les OCASSS ont lancé la campagne Je tiens à ma communauté > je soutiens le communautaire, car leur situation financière ne leur permettait pas de réaliser pleinement leur mission. Leur situation financière NE LEUR PERMET TOUJOURS PAS de réaliser pleinement leur mission, au contraire !
Des groupes n'ont actuellement d'autres choix que de fermer, annuler des activités, couper des postes... ou tenter d'en faire plus, tout en ayant un important manque à gagner et une équipe essoufflée ! À tous les jours s'ajoutent de nouvelles situations insensées :
Il y a deux ans et demi, les OCASSS ont lancé la campagne Je tiens à ma communauté > je soutiens le communautaire, car leur situation financière ne leur permettait pas de réaliser pleinement leur mission. Leur situation financière NE LEUR PERMET TOUJOURS PAS de réaliser pleinement leur mission, au contraire !
Des groupes n'ont actuellement d'autres choix que de fermer, annuler des activités, couper des postes... ou tenter d'en faire plus, tout en ayant un important manque à gagner et une équipe essoufflée ! À tous les jours s'ajoutent de nouvelles situations insensées :
- 40 centres de thérapie en dépendance sont menacés de fermeture;
- les banques alimentaires font face à une hausse importante des demandes d'urgence;
- un grand nombre d'intervenants travaillant avec les personnes itinérantes se retrouvent au chômage;
- des ressources pour le soutien des personnes immigrantes et des personnes aînées doivent fermer;
- des associations de bénévoles ne peuvent pas terminer l'année;
- des listes d'attente pour rencontrer des intervenantes ou participer à des groupes de soutien s'allongent;
- faute de ressources adéquates dans certains groupes en agression sexuelle, il faut parfois compter plus de huit mois avant de rencontrer une intervenante;
- des personnes demandant de l'aide – en santé mentale, en violence, en hébergement - doivent être renvoyées chez elles, à l'hôpital ou ailleurs dans le réseau public déjà surchargé; une femme sur deux doit être refusée dans certaines maisons d'hébergement pour femmes
- victimes de violence conjugale;
- des groupes n'arrivent plus à payer leur loyer et doivent déménager loin des personnes qu'ils desservent;
- des soupes populaires ne peuvent plus offrir des repas tous les jours...
Lire la suite de cet extrait du bulletin de campagne (mars 2015)